• Les principaux professeurs et chercheurs du Massachusetts Institute of Technology se lancent dans des projets cherchant à mettre à profit les capacités de l’apprentissage automatique pour la prévention, la détection et le traitement des maladies
  • 18 projets ont été sélectionnés pour un financement total de 2,3 millions de dollars
  • La J-Clinic est la quatrième collaboration de ce type entre le Massachusetts Institute of Technology et Community Jameel

The Abdul Latif Jameel Clinic for Machine Learning in Health, ou la J-Clinic, a annoncé le financement de 18 projets pour plus de 2,3 millions de dollars. Ces projets exploiteront le potentiel des technologies d’IA, afin d’optimiser la détection et la prévention précoces de maladies telles que le cancer, l’épilepsie, les problèmes mentaux, les troubles cognitifs et l’insuffisance cardiaque congestive.

Lancée cet automne, la J-Clinic est le quatrième grand effort collaboratif entre MIT et Community Jameel, l’organisation d’entreprises sociales fondée par Mohammed Abdul Latif Jameel ’78. La J-Clinic souhaite créer des technologies d’apprentissage automatique de haute précision, abordables et évolutives, dans des domaines liés à la santé, allant du diagnostic aux produits pharmaceutiques.

« Nous avons été impressionnés par la profondeur, la créativité et l’étendue des propositions reçues », a déclaré Anantha P. Chandrakasan, doyen de la School of Engineering du Massachusetts Institute of Technology et professeur de génie électrique et d’informatique à Vannevar Bush, et président de J-Clinic.

« Les premières subventions de recherche de la J-Clinic du Massachusetts Institute of Technology représentent une étape importante que nous sommes ravis de franchir », a déclaré Fady Jameel, président de International Community Jameel. « Grâce à la recherche financée par ces subventions, la J-Clinic du Massachusetts Institute of Technology met à profit les capacités de l’apprentissage automatique, et s’attaque au cancer lié à la maladie d’Alzheimer et à d’autres maladies qui affectent la vie de nombreuses personnes dans le monde. »

Ces projets impliquent les principaux chercheurs des départements et des laboratoires du domaine de l’ingénierie, de l’architecture et de la programmation, des sciences et de la gestion. La J-Clinic a reçu 43 propositions au total.

Outre la détection et la prévention précoces des maladies, les projets financés incluent la réaffectation de médicaments existants et l’optimisation des dossiers médicaux électroniques. Par ailleurs, une subvention de 50 000 dollars financée par la J-Clinic, en collaboration avec le Deshpande Center for Technological Innovation du Massachusetts Institute of Technology, soutiendra la recherche basée sur l’IA dédiée au diagnostic rapide des infections bactériennes.

Pour prévenir et détecter les maladies, les technologies et les solutions seront appliquées à de nombreux systèmes de santé et environnements cliniques dans le monde entier, dans des pays développés comme dans des pays en voie de développement, quelles que soient leurs ressources.

Les trois principaux domaines d’intervention de la J-Clinic sont :

  • Des méthodes et des technologies de médecine préventive susceptibles de stopper l’évolution des maladies non infectieuses ;
  • Des tests de diagnostic économiques capables de détecter et d’atténuer les problèmes de santé ;
  • La découverte et le développement de médicaments pour accélérer la création, l’évolution et la fabrication de nouveaux produits pharmaceutiques, en particulier de traitements personnalisés, à prix réduit.

L’approche holistique de la J-Clinic s’appuie notamment sur l’expertise solide du Massachusetts Institute of Technology concernant les domaines de la biologie cellulaire et médicale, de l’informatique, de l’ingénierie, et des sciences sociales.

Pour tester, intégrer et déployer de nouvelles technologies, la J-Clinic tire parti des relations étroites établies entre le Massachusetts Institute of Technology, et les industries et hôpitaux de la région de Boston. L’objectif est de faire progresser la recherche d’inventions brevetables pouvant être commercialisées et mises en place, et d’intégrer ces avancées à la pratique en temps réel par le biais de licences accordées à des start-ups et à des sociétés pharmaceutiques.