Il y a près de dix ans, le monde s’efforçait de juguler les conséquences d’une crise financière majeure. Peu de pays furent épargnés par ce que le Fonds Monétaire International avait qualifié de pire récession mondiale depuis les années 1930[1].

Aujourd’hui, la confiance est de retour.

Le PNB réel devrait s’accroître de 3,2 % en 2018, et de 3,1 % en 2019[2]. Dans une étude conduite par Emirates Investment Bank, 65 % des individus à valeur nette élevée résidant dans les pays du Conseil de coopération du Golfe (CCG) déclaraient considérer que la situation économique mondiale s’améliorait ou était stable[3]. La Banque mondiale a décrit l’année 2017 comme « meilleure que ce qui était attendu[4] », tandis que le Fonds Monétaire International (FMI) considère que « l’économie mondiale continue d’afficher une dynamique globale[5] ».

Néanmoins, certains signes menaçants demeurent au sein de l’environnement économique mondial, avec notamment un président américain protectionniste et les réactions potentielles qu’il suscite auprès de nombreux autres acteurs. L’Organisation mondiale du commerce (OMC) étant l’un de ces acteurs. L’OMC affirme que « le recours accru à des politiques commerciales protectionnistes, et l’incertitude conséquente pour les entreprises et les consommateurs pourraient susciter des cycles de représailles qui pourraient lourdement peser sur le commerce mondial et la production mondiale.[6] »

Pour autant, il existe encore des voies stratégiques vers la réussite disponibles aux économies disposées à se diversifier et à concentrer leurs efforts en direction de l’Est. La plupart des pays du CCG ont déjà développé des liens profonds et toujours croissants avec l’Extrême-Orient. « Largement inaperçus, ces liens croissants entre le Golfe et l’Asie ont le potentiel de refaçonner les tendances et relations géopolitiques, » déclare The Washington Post[7].

Le Forum économique mondial s’attend à ce que la Chine, la principale puissance asiatique, passe devant les États-Unis et devienne la première puissance économique mondiale d’ici 2030[8]. Cette organisation déclare que « La politique de la Chine visant à renforcer ses capacités et à établir des relations économiques avec de nombreux pays l’a conduite à être « perçue comme un partenaire et investisseur étranger vital ».

L’Arabie saoudite a également établi depuis longtemps de solides liens commerciaux avec la Chine. Le pays le plus peuplé de la planète est le plus important importateur de biens et marchandises de l’économie saoudienne, et le second marché pour les exportations saoudiennes. Une autre économie extrême-orientale, Singapour, occupe la quatrième position[9]. En 2014, le journal The Economist a reconnu que l’Arabie saoudite disposait « du plus grand potentiel pour changer la dynamique des investissements de la région (CCG), en grande partie grâce à son pipeline de méga-projets, requérant des financements extérieurs majeurs et de nouvelles mesures vers la libéralisation », et que « les investissements chinois en Arabie saoudite augmentaient à un rythme rapide[10] ».

De fait, par le biais de son ambitieuse initiative « la Ceinture et la Route » (Belt and Road Initiative), visant à relier 70 pays à travers l’Asie, l’Afrique, l’Europe et l’Océanie via de nouvelles voies ferrées et lignes maritimes[11], la Chine affiche déjà sa détermination à établir de nouvelles routes commerciales, adaptées au 21ème siècle.

Aussi, qu’est-ce que les relations commerciales émergentes entre l’Arabie saoudite, l’ensemble plus vaste des économies (en développement rapide) du Moyen-Orient, d’Afrique du Nord, de Turquie, et les puissances asiatiques, incluant la Chine, le Japon, la Corée, le bloc ASEAN, notamment Singapour et la Malaisie, signifient pour les flux d’investissement futurs entre le Moyen-Orient et l’Extrême-Orient ?

Un Moyen-Orient plus prospère

Vincent Lo, Président du Hong Kong Trade Development Council (Conseil de développement commercial de Hong Kong ; HKTDC) pense que l’initiative chinoise « la Ceinture et la Route » pourrait offrir des bénéfices sans précédent pour les marchés impliqués. Il a déclaré : « L’initiative offre des possibilités de développement immenses autant pour les économies développées qu’émergentes à travers la planète.[12] »

La « ceinture », selon le journal britannique The Guardian, constitue « une série de couloirs terrestres reliant la Chine à l’Europe, via l’Asie centrale et le Moyen-Orient[13] ».

En juin 2018, plus de 3 000 représentants de gouvernement et dirigeants d’entreprise, issus de 51 pays, se sont rencontrés au Convention and Exhibition Centre de Hong Kong, pour le troisième sommet annuel de « la Ceinture et de la Route ». Les plans de l’initiative « la Ceinture et la Route » visent à « promouvoir la coopération économique et la connectivité via un projet de développement infrastructurel à grande échelle.[14] » Ces plans sont perçus comme un signe sérieux de l’intention de la Chine de renforcer ses liens économiques autant avec les pays proches qu’avec des pays éloignés.

Ceci s’avère être une bonne nouvelle pour les pays de la région Moyen-Orient Afrique du Nord et Turquie, et particulièrement pour le bloc CCG économiquement puissant. Le premier exposé de politique arabe de la Chine a révélé en janvier 2016 que les échanges commerciaux entre le Moyen-Orient et Pékin avaient augmenté de 600 % au cours de la décennie jusqu’à 2014[15], atteignant 230 milliards USD cette année-là[16]. Ce document décrivait également certains domaines clés pouvant bénéficier davantage au Moyen-Orient à moyen et long terme.

« Nous soutenons l’introduction sur le marché chinois de plus de produits non pétroliers en provenance des états arabes. Nous continuerons à améliorer la structure commerciale et à prôner un développement soutenu et constant du commerce bilatéral. Nous renforcerons les échanges et consultations entre les autorités commerciales arabes et chinoises, finaliserons les négociations FTA Chine-CCG, et signerons un accord de libre-échange à une date rapprochée.[17] »

Les liens commerciaux accrus entre la Chine et le Moyen-Orient constituent l’une des trois raisons, parallèlement aux possibilités de croissance au Moyen-Orient à travers la région MENA et à la politique économique « Going Global » de la Chine, qui conduisent BMI Research à déclarer que les investissements chinois dans les marchés infrastructurels des pays de la région MENA continueront à augmenter au cours des prochaines années[18].

Le Middle East Institute reconnaît également ces changements. Cet organisme affirme que la Chine est déjà le principal partenaire commercial de la région, et que ses relations commerciales croissantes avec les états arabes constituent « une priorité absolue pour la Chine », son objectif étant de doubler ses échanges commerciaux avec la région, afin d’atteindre 600 milliards USD d’ici à 2020.[19] »

Les relations entre le Moyen-Orient et la Chine sont nées d’un respect mutuel, de raisons pratiques et des réalités économiques. « Alors que la Chine regarde vers l’Ouest, les pays arabes se tournent vers l’Est, », voilà le verdict du journal The Economist, qui rapporte que les importations chinoises de pétrole des pays du Moyen-Orient doubleront, passant de trois millions de barils par jour en 2015 à 6 millions de barils par jour en 2035[20].

Au-delà de la Chine

Néanmoins, les liens commerciaux du CCG avec l’Extrême-Orient ne se limitent pas à la Chine.

Le Japon importe 76 % de son pétrole d’Arabie saoudite, des ÉAU et du Koweït, tandis que le commerce bilatéral entre le Japon et les ÉAU représentait 51 milliards USD en 2014[21].

En plus de ses changements législatifs pratiques et de ses politiques stratégiques judicieuses, la détermination de l’Arabie saoudite à diffuser son message a conduit le pays à s’engager dans plusieurs initiatives, commerciales et diplomatiques, internationales majeures au cours du printemps 2017.

En 2017, l’Indonésie a également annoncé des plans visant à accroître ses liens commerciaux avec le Moyen-Orient. Son ambition est d’augmenter les exportations non pétrolières et de gaz vers le CCG de 5,6 % (3,49 milliards USD), avec une série de programmes gouvernementaux lancés et des cibles trimestrielles annoncées[22].

De même, l’accord de libre-échange entre le CCG et Singapour (GCC-Singapore Free Trade Agreement ; GSFTA) a pris effet il y a près de cinq ans, en septembre 2013[23]. Et il existe également des relations importantes entre le CCG et la Corée du Sud. Selon un rapport du Middle East Institute, les exportations de la Corée vers les pays du CCG ont atteint 17,8 milliards USD en 2013 ; les voitures, l’acier, les machines et produits électroniques constituant les importations coréennes les plus populaires vers les pays du CCG[24].

Une indication des relations toujours croissantes entre le Moyen-Orient et l’Extrême-Orient a été caractérisée dans un rapport de l’Institut français des relations internationales, (IFRI), qui a révélé que les exportations des pays du Golfe vers le Japon, la Corée du Sud, la Chine et l’Inde étaient plus de trois fois supérieures à celles vers les États-Unis et l’Union européenne, et il est attendu que ces exportations continuent d’augmenter au cours du reste de la décennie. [25]

Cette croissance des échanges commerciaux Est-Est apparaît très clairement ci-dessous[26] :

Arabie Saoudite : développement de nouveaux liens commerciaux

Pour l’Arabie saoudite, l’accroissement des liens avec la Chine et d’autres économies d’Extrême-Orient constitue un impératif économique. Au fur et à mesure que le Prince héritier, Mohammed bin Salman, continue d’aller de l’avant avec les réformes ambitieuses et profondes de la Vision 2030, faisant de la diversification économique le pilier central, il existe un optimisme et une confiance croissants quant aux possibilités offertes par une expansion vers l’Est.

« L’Arabie saoudite se situe exactement au carrefour des principales routes commerciales internationales, entre trois continents : Asie, Europe et Afrique. En conséquence, nous maximiserons les avantages offerts par notre position géographique, aussi stratégique qu’exceptionnelle, validerons de nouveaux partenariats stratégiques afin de développer notre économie, et aiderons les entreprises saoudiennes à accroître les exportations de leurs produits. »[27]

La Vision 2030 énonce une ambition claire pour l’Arabie saoudite : être « le centre du monde arabe et islamique, un moteur pour les investissements, et une passerelle reliant trois continents ». L’Arabie saoudite souhaite accroître le montant des investissements étrangers directs, en les faisant passer de 8 milliards USD en 2017 à 18,6 milliards USD d’ici à 2020[28]. D’ici 2030, le pays vise à augmenter les investissements directs : de 3,8 % du PIB à 5,7 %[29].

« Ouvrir encore plus l’économie saoudienne stimulera la productivité et nous permettra de progresser plus facilement afin de devenir l’une des plus importantes économies du monde… Nous créerons un environnement attractif autant pour les investisseurs locaux que pour les investisseurs étrangers, et gagnerons leur confiance quant à la résilience et au potentiel de notre économie nationale. »[30]

Il existe à travers l’Arabie saoudite des preuves concrètes de l’engagement du gouvernement quant aux ambitions de sa Vision 2030. Du nouvel aéroport d’Al-Qunfudah à l’expansion du King Abdulaziz International Airport (KAIA) de Djeddah pour 7,2 milliards USD, une capacité de fret aérien croissante et une augmentation de 21 % du débit portuaire annuel du port King Abdullah[31], l’Arabie saoudite prend des actions déterminées afin de devenir une plateforme logistique mondiale.

« Pour profiter pleinement de ces investissements, nous projetons de collaborer avec le secteur privé et d’entamer une nouvelle série de partenariats internationaux afin de compléter, améliorer et relier notre infrastructure à l’échelle intérieure et à travers les frontières. … Compagnies aériennes, maritimes, et autres opérateurs de transport seront encouragés à exploiter au mieux leurs capacités : assurer des liaisons durables entre les différents pôles existants, ainsi qu’ouvrir de nouvelles routes commerciales. Ceci renforcera notre position comme passerelle logistique distinctive vers les trois continents.[32] »

Un centre névralgique pour les investissements étrangers directs

L’Arabie saoudite devient également, et cela de façon croissante, une destination majeure pour les investissements étrangers directs. En tant que leader du CCG, l’Arabie saoudite offre l’avantage de fournir un accès exempté de droits de douane à chacun des cinq autres membres de l’organisation.

Les entreprises opérant en Arabie saoudite jouissent également de nombreux avantages financiers, ceci incluant l’absence complète de taxes sur les revenus, la vente ou de propriété. Les investisseurs étrangers bénéficient d’une taxe sur les entreprises de 20 % pour les profits totaux, et une taxation à la source de 5 %, avec toute perte pouvant être « reportée indéfiniment afin de compenser les futures taxes »[33][34].

En 2017, Son Excellence, Ing. Ibrahim Al-Omar a été désigné Gouverneur de l’Autorité générale saoudienne chargée des investissements (Saudi Arabian General Investment Authority ; SAGIA). L’une de ses priorités est de continuer à développer l’attractivité de l’Arabie saoudite au niveau international. Il a déclaré [35]:

 « À chaque fois que la SAGIA rencontre des investisseurs étrangers connaissant peu l’Arabie saoudite, ils repartent souvent surpris et impressionnés quant à ce qu’ils voient et entendent lorsque nous discutons des changements transformationnels en cours, dans le cadre de la Vision 2030.

 Sur la base de leurs réactions, il apparaît qu’ils viennent en Arabie saoudite avec une certaine perception, et repartent avec une autre.

 Bien que nous soyons un pays avec une population de près de 32 millions d’habitants, plus de la moitié sont âgés de moins de 25 ans, cette population croît annuellement à un taux d’approximativement 2,5 %. Ce solide marché de consommation est soutenu par le niveau relativement élevé du pouvoir d’achat en comparaison de nos pairs dans la région.

L’Arabie saoudite fournit également une base pour les investisseurs afin d’atteindre un marché encore plus large, constitué d’approximativement 1,5 milliards de consommateurs dans certains des marchés à la croissance la plus rapide dans le monde, ces consommateurs se trouvant à 5 heures par avion de Riyad. » 

L’Arabie saoudite bénéficie également d’une relation établie et développée avec la Chine, fondée en premier lieu sur la politique étrangère, mais avec des liens économiques de plus en plus étroits[36]. Par exemple, en 2017, le Roi Salman d’Arabie saoudite a conduit une mission commerciale en Chine, ayant résulté en la signature d’accords économiques et commerciaux, représentant un montant total de 65 milliards USD.[37]

L’analyse produite par le journal The Economist a révélé que les flux du commerce bilatéral entre l’Arabie saoudite et la Chine étaient supérieurs en valeur aux échanges entre l’Arabie saoudite et les États-Unis[38], pays traditionnellement considéré comme son principal allié occidental, autant au niveau économique qu’au niveau politique. De fait, Bahreïn, l’Égypte, l’Iran et l’Arabie saoudite importent plus de Chine que depuis tout autre pays, avec l’Arabie saoudite rejoignant l’Iran et Oman en exportant plus de marchandises vers la Chine que vers tout autre pays[39].

Il existe également des liens concrets avec d’autres puissances asiatiques majeures. La Vision 2030 Arabie saoudite-Japon est un accord formel visant à renforcer la coopération économique bilatérale entre les deux pays. Au cours du printemps 2017, le Roi Salman d’Arabie saoudite a rendu visite à Tokyo au Premier ministre japonais, Shinzo Abe, afin de célébrer l’accord.

La relation entre l’Arabie saoudite et le Japon est issue de la combinaison de la Vision 2030 saoudienne et de la stratégie de croissance japonaise, ayant été révélée en 2013, et ayant défini, trois années plus tard, trois conditions pour la réalisation des ambitions énoncées ; la première étant « l’expansion stratégique vers des ‘marchés prometteurs’[40] ».

D’autres investissements sont également réalisés avec des partenaires asiatiques. Au début de l’année 2017, Saudi Aramco s’est engagé à acheter une participation, à hauteur de 7 milliards USD, dans un projet pétrochimique et de raffinage majeur de l’entreprise malaisienne Petronas. Le projet, désigné PRefChem, est susceptible de servir de plateforme pour d’autres investissements en Asie du Sud-Est[41].

De même, la combinaison des réformes réglementaires et des efforts diplomatiques semble également porter des fruits. En février 2017, PepsiCo a démontré sa confiance quant au futur de l’Arabie saoudite en dévoilant des plans visant à ouvrir une importante usine de fabrication à Djeddah. Elle approvisionnera initialement l’ensemble de la région du Golfe, avant de s’étendre à d’autres régions au cours des futures années. Sanjeev Chadha, PDG de PepsiCo en Asie, Moyen-Orient et Afrique du Nord, a déclaré : « L’usine sera l’une des plus importantes du système PepsiCo à l’échelle mondiale. »[42]

Le géant mondial de l’électronique, Sony, prévoit également de développer sa présence à travers le Moyen-Orient et l’Afrique. L’entreprise a pour objectif d’accroître de 20 pour cent ses activités en 2017, par le biais d’une combinaison de lancements de produits et une stratégie commerciale actualisée[43].

Leaders historiques du commerce Est-Est

Depuis 1955, lorsqu’Abdul Latif Jameel a conclu un accord avec le fabricant automobile japonais, Toyota, afin de devenir son distributeur officiel en Arabie saoudite, Abdul Latif Jameel a été à l’avant-garde des échanges commerciaux Est-Est.

La vision du fondateur, le défunt Abdul Latif Jameel, a été transmise à travers les différentes générations d’employés d’Abdul Latif Jameel. En ajoutant de la valeur et en encourageant le développement des communautés où l’entreprise opère, Abdul Latif Jameel a établi des relations internationales de longue date avec un réseau de partenaires.

Les racines de l’entreprise sur les marchés asiatiques étaient modestes, avec à l’origine, uniquement une commande de quatre véhicules tout-terrain BJ de Toyota, il y a soixante ans. Aujourd’hui, la position d’Abdul Latif Jameel de distributeur et vendeur leader de certaines des plus grandes marques mondiales de véhicules passagers a permis à l’entreprise de contribuer considérablement au développement économique de l’Arabie saoudite.

Au cours des 17 dernières années, nous nous sommes également engagés dans une co-entreprise avec DENSO, une autre entreprise japonaise, fournissant des équipements de climatisation et réfrigération pour le transport humain et alimentaire. En plus de fabriquer et d’assembler la climatisation pour le pickup Toyota Hilux, la co-entreprise distribue également des pièces DENSO à travers l’Afrique du Nord, et fabrique également des équipements de climatisation automobile en Turquie.

Ailleurs en Asie, son hub de Singapour permet à DJ Parts, l’une de nos trois marques de pièces automobiles de rechange, de conduire ses activités de recherche et de développement. P2 et FBK, deux marques de pièces, exploitent des usines en Malaisie et en Chine, où l’entreprise dispose également de ses propres points de distribution.

Entreprise pionnière dans l’établissement de relations Est-Est, Abdul Latif Jameel a également d’importantes relations avec l’imposante économie chinoise.

En 2018, Abdul Latif Jameel Motors célèbre son 20ème anniversaire en Chine, comme revendeur de véhicules Toyota et Lexus en collaboration avec les partenaires chinois de Toyota : FAW (FTMS) et GAC (GTMC). Mohammed Abdul Latif Jameel, Président-directeur général d’Abdul Latif Jameel, a déclaré : « Notre engagement à ajouter de la valeur, notre expérience du secteur, et nos racines profondes dans le pays, nous ont valu d’être reconnus comme un partenaire automobile de choix. »

Conseils stratégiques et soutien pour les partenaires d’investissement mondiaux

La croissance de l’Arabie saoudite ainsi que le développement de relations commerciales extérieures ont toujours constitué une priorité pour Abdul Latif Jameel. En 2016, cette vision est entrée dans une nouvelle phase avec l’établissement d’Abdul Latif Jameel Investments.

En dédiant des ressources considérables à cette entreprise, conçue afin de faciliter les investissements étrangers directs en Arabie saoudite, Abdul Latif Jameel démontre sa détermination à accélérer la diversification économique énoncée dans la Vision 2030, ainsi qu’à contribuer à sa réalisation. Elle affirme également notre position en tant que l’un des partenaires d’investissement les plus respectés de la région.

Sous la direction du Directeur général, Omar Al-Madhi, reconnu par le Forum économique mondial comme « young global leader », et ancien directeur général de Volkswagen Group Arabie saoudite, et avant cela, un membre de l’équipe exécutive de la SAGIA, Abdul Latif Jameel Investments fournit des informations et conseils à un large éventail de partenaires d’investissement cherchant à profiter des possibilités de développement et croissance, bien réelles, existant en Arabie saoudite et dans la plus large région Moyen-Orient Afrique du Nord et Turquie.

Abdul Latif Jameel Investments combine une connaissance approfondie des marchés MENAT, ceci incluant des relations avec les gouvernements, institutions financières et partenaires de marques, avec des ressources prêtes à être déployées.

Abdul Latif Jameel Investments s’appuie sur les antécédents d’Abdul Latif Jameel en matière d’exploration de nouveaux marchés et d’extension de sa portée internationale dans des territoires riches en potentiel, et fournit aux investisseurs une opportunité de mettre à profit des partenariats stratégiques, et de pouvoir accéder aux importants marchés de consommateurs en développement de l’Arabie saoudite et de la région Moyen-Orient Afrique du Nord et Turquie.

Al-Madhi a déclaré : « Abdul Latif Jameel Investments est déterminé à soutenir les investissements étrangers directs dans les infrastructures vitales en Arabie saoudite. En sélectionnant rigoureusement et en soutenant les secteurs clés contribuant économiquement, socialement et en matière de développement à l’Arabie saoudite et aux pays de la région Moyen-Orient Afrique du Nord et Turquie, Abdul Latif Jameel Investments aidera à stimuler les progrès au cours des 50 prochaines années. L’attention que nous portons aux secteurs d’avenir, pour lesquels les possibilités existantes permettent une adaptabilité durable, fait de nous le partenaire préféré pour toute entité souhaitant avoir des activités dans cette partie du monde. Et en apportant notre expertise opérationnelle, stratégique et financière développée dans d’autres marchés, notamment en Orient, nous sommes en position idéale pour soutenir les ambitions des entreprises japonaises, chinoises et des pays de la région ASEAN. »

Pour en savoir plus au sujet des opportunités existant en Arabie saoudite pour des entreprises proactives de Chine, du Japon et des pays de la région ASEAN, visitez la section investissements de notre site Web Abdul Latif Jameel.

[1] Press Release: Statement by the IMF Mission to the Russian Federation, International Monetary Fund, 1 June 2009

[2] Strong trade growth in 2018 rests on policy choices, World Trade Organization, 12 April 2018

[3] 2018 GCC Wealth Insight Report, Emirates Investment Bank, accessed May 2018

[4] Global Economy to Edge Up to 3.1 Percent in 2018 but Future Potential Growth a Concern, The World Bank, 9 January 2018

[5] Global Economy: Good News for Now but Trade Tensions a Threat, International Monetary Fund, 17 April 2018

[6] Strong trade growth in 2018 rests on policy choices, World Trade Organization, 12 April 2018

[7] The Gulf states are turning to Asia in a big way. Here’s why it matters. The Washington Post, 21 April 2017

[8] Why China could lead the next phase of globalization, World Economic Forum, 22 November 2016

[9] Saudi Arabia: Trade Statistics, Global Edge, accessed May 2018

[10] GCC Trade and Investment Flow, The Economist Intelligence Unit, 2014

[11] Inside ‘Belt and Road,’ China’s mega-project that is linking 70 countries across Asia, Europe and Africa, Business Insider, 31 January 2018

[12] Belt and Road: From Vision to Action, The 2nd Belt and Road Summit, 11 September 2017

[13] The $900bn question: What is the Belt and Road initiative? The Guardian, 12 May 2017

[14] The Middle East is the Hub for China’s Modern Silk Road, Middle East Institute, 15 August 2017

[15] Is China pivoting towards the Middle East? World Economic Forum, 4 April 2017

[16] The great well of China, The Economist, 18 June 2015

[17] Full text of China’s Arab Policy Paper, Xinhuanet, 13 January 2016

[18] China Set To Expand MENA Market Share, BMI Research, 11 January 2017

[19] The Middle East is the Hub for China’s Modern Silk Road, Middle East Institute, 15 August 2017

[20] The great well of China, The Economist, 18 June 2015

[21] Japan-GCC: A renewable partnership, Gulf News, 29 February 2016

[22] Indonesia Targets 5.6% Export Increase to GCC, Ministry of Foreign Affairs Republic of Indonesia, 1 June 2017

[23] Gulf Cooperation Council-Singapore Free Trade Agreement comes into force on Sept 1, The Straits Times, 1 September 2013

[24] Korea and the GCC: Reaching a Sustainable Economic Partnership, Middle East Institute, 6 June 2014

[25] The GCC States of the Persian Gulf and Asia Energy Relations, IFRI, September 2012.

[26] Global Marine Trends 2030, Lloyd’s Register Marine & University of Strathclyde

[27] Vision 2030, Kingdom of Saudi Arabia. 

[28] Saudi Arabia: An Attractive and Fast-Growing Destination for Foreign Direct Investment, Opening Doors, Summer 2017

[29] Vision 2030, Kingdom of Saudi Arabia. 

[30] Vision 2030, Kingdom of Saudi Arabia. 

[31] Saudi Arabia: At the heart of global trade routes, Opening Doors, Spring 2018

[32] Vision 2030, Kingdom of Saudi Arabia. 

[33] Saudi Arabia: An Attractive and Fast-Growing Destination for Foreign Direct Investment, Opening Doors, Summer 2017

[34] Positive Laws and Regulations, Saudi Arabian General Investment Authority, accessed May 2017.

[35] A vision to become an investment powerhouse, Opening Doors, Winter 2017/18

[36] The Middle East is the Hub for China’s Modern Silk Road, Middle East Institute, 15 August 2017

[37] The Middle East is the Hub for China’s Modern Silk Road, Middle East Institute, 15 August 2017

[38] Is China pivoting towards the Middle East? World Economic Forum, 4 April 2017

[39] The great well of China, The Economist, 18 June 2015

[40] Saudi Japan Vision 2030, accessed May 2018

[41] Saudi Aramco to buy $7 billion stake in Petronas’ RAPID refinery project, Reuters, 28 February 2017

[42] Pepsi building ‘one of its largest plants’ in Saudi Arabia – reports, FoodBev Media, 22 February 2017

[43] Sony aims to grow business by 20pc in region, TradeArabia, 6 April 2017